Archives mensuelles : février 2021

Homélie du Père Augustin – Deuxième dimanche de carême B

HOMELIE DU DEUXIEME DIMANCHE DE CAREME/ B

Première Lecture : Genèse, 22, 1-2.9-13.15-18
Psaume : 115
Deuxième Lecture : Romains 8, 31b-34
Evangile : Marc 9,2-10

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Ecouter l’homélie :

Chers frères et sœurs en Christ,

 

En ce deuxième dimanche de Carême, l’Eglise vient nous bousculer encore ! Dieu nous invite à écouter Jésus, son Fils bien-aimé.
Deux récits sont proposés à notre médiation : l’épreuve d’Abraham et la Transfiguration de Jésus sur le Mont Thabor.
Dans la première lecture, Dieu met Abraham à l’épreuve en lui demandant de sacrifier son fils unique Isaac. Contre toute attente humaine, Abraham accepte sans rien dire. Il est prêt à immoler en sacrifice son fils unique par amour pour Dieu. Abraham fait preuve d’une foi hors du commun. C’est ce même Dieu qui lui avait dit : “Quitte ton pays, ta parenté et va vers le pays que je te montrerai…, Je ferai de toi un grand peuple’’ (Genèse 12). Quel est ce Dieu qui pose des actes étranges bien contraires au bon sens et à sa justice divine ? Pourtant, Abraham nous apprend ici que sa vie ni celle de son fils ne lui appartiennent pas. Il tient sa vie d’un Dieu bon et bienveillant. Il fait confiance même s’il ne comprend pas tout. Par cet acte, Abraham est bien devenu le père de tous les croyants ! Car ce Dieu ne nous fait jamais du mal. Bien d’épreuves sont souvent des occasions pour nous rapprocher de Dieu et le découvrir dans notre vie.
Dans l’Evangile, c’est Jésus qui est transfiguré sur la montagne sous les yeux éblouis de Pierre, Jacques et Jean. C’est le moment de communion et d’amour avec Dieu, le Père. C’est la manifestation de la gloire de Dieu. Les Apôtres choisis découvrent et contemplent la vraie nature de Jésus. Pierre est si touché qu’il veut dresser une tente pour Moise, Elie et Jésus. Il ne veut plus descendre. Mais une voix vient du haut pour faire sortir Pierre de son fantasme : ‘’Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le’’. Encore une fois : Ecouter ! Ecouter ! Ecouter ! Ecouter suppose : arrêter tout et prendre du temps, suivre celui qu’on écoute et apprendre de lui. C’est laisser la chance à l’autre de nous parler, c’est devenir comme cette personne et l’imiter. Et pour bien écouter, il faut être proche de la personne qui nous parle. C’est donc pour cela que Jésus monte au Thabor pour se mettre à l’écart, pour rencontrer Dieu et pour se ressourcer. Ainsi, à sa descente, il pourra tenir la route pour longtemps, il pourra conforter ses frères et sœurs. Quand on va sur la montagne on en redescend fortifié et illuminé, on est splendide et on peut rayonner de la joie des enfants de Dieu.
Jésus nous propose de nous transfigurer, de grandir et de croître en grâce. Le plus grand bonheur auquel nous sommes conviés est celui de rencontrer Dieu au plus secret de nos cœurs. Dieu ne nous veut pas des êtres imaginaires. Il nous veut tels que nous sommes mais avec un cœur disposé à l’écouter. Alors, notre vie deviendra le sacrifice agréable qui lui plaît. Le poids que nous portons deviendra léger. Ainsi, nos épreuves auront un sens nouveau qui nous ouvre à sa grâce.
Faisons la démarche d’aller au Thabor pour prier, méditer, contempler et adorer Dieu. Il nous attend pour nous fai

Homélie du Père Augustin – Premier dimanche de carême B

PREMIER DIMANCHE DE CAREME/ B

Première Lecture : Genèse 9,8-15
Psaume : 24
Deuxième Lecture : 1Pierre 3, 18-22
Evangile : Marc 1, 12-15

 

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Ecouter l’homélie :

 

Chers frères et sœurs en Christ,
Le thème de notre méditation s’intitule : ‘’Bonnes vacances au désert avec Jésus’’. Depuis le Mercredi des Cendres, nous sommes partis pour le Temps de Carême. Quarante jours pour faire le nettoyage de notre vie spirituelle. C’est le temps pour mettre au propre notre relation avec nous-mêmes, avec Dieu et avec les autres. Trop souvent, nous donnons assez d’excuses pour nous éloigner de Dieu. Et pourtant, c’est le seul Dieu qui soit fidèle à l’Alliance conclue entre lui et l’Homme. Pour nous en convaincre, la première lecture nous renvoie à l’histoire de Noé. L’Homme a brisé l’Alliance entre lui et Dieu. Il a vite sombré dans la violence. Il y a eu rupture et l’Homme a perdu l’Amitié de Dieu. Il eut le déluge et tous les hommes furent emportés sauf un et sa famille : c’est Noé, l’homme juste et au cœur droit. Alors, Dieu se manifeste à lui et conclut avec lui une alliance de paix, une alliance universelle. La beauté ici, c’est Dieu qui prend l’initiative sans vraiment tenir compte du passé. Il n’a pas peur d’être déçu une nouvelle fois. L’infidélité de l’Homme ne décourage jamais Dieu. Même si son peuple est infidèle, Dieu reste toujours fidèle à son alliance.
Cette bonne nouvelle nous concerne tous en ce début de Carême. Dieu prend toujours parti pour nous. La preuve, son Fils Jésus-Christ tient si fort à nous qu’il est mort sur la croix pour nous sauver. L’Evangile nous le présente comme Fils bien-aimé du Père. Après son baptême dans le Jourdain, il est poussé au désert par l’Esprit. Une autre façon de nous dire que les vraies décisions de vie ont besoin de temps de recueillement et de discernement avec Dieu. Nos vies sont si précieuses que nous avons souvent besoin de prendre du recul afin de voir clair en nous, autour de nous et même en face de nous. C’est donc aujourd’hui, ici et maintenant que le Seigneur attend notre réponse à son appel. Jésus nous invite à commencer un nouvel exode pour une nouvelle Alliance avec lui.
Le temps de carême est le moment favorable pour faire demi-tour et redonner une nouvelle orientation à sa vie. En imitant Jésus qui est le Chemin, la Vérité et la Vie, nous avons la certitude d’aller au Père.
Tout au long de ce carême, nous sommes invités à suivre Jésus en allant le désert. Il veut nous associer à sa victoire. Le désert, c’est le lieu où on apprend à écouter Dieu et à faire le combat spirituel. Au désert, on apprend à se faire face et à faire tomber le masque. Au désert, on accepte de prendre ses responsabilités et d’opérer des choix qui nous libèrent. Jésus nous tient compagnie pour nous raffermir dans le doute et la peur. Ce carême se veut donc un temps de grâce et de libération. Nous sommes invités à nous libérer de tout ce qui nous empêche de revenir à nous-mêmes, d’aller vers les autres et de prendre refuge en Dieu. C’est un temps pour s’aimer avec bienveillance, aimer les autres par des gestes concrets et aimer Dieu de tout son cœur et son être. Prenons donc ces quarante jours comme des vacances, quarante jours de vacances à ne rien faire d’autre que d’aimer.

Bonnes vacances au désert avec Jésus ! Amen !

 

Carême : les cendres seront imposées sans contact à cause du Covid

Nous célébrerons avec une messe en français le Mercredi des cendres le 17 février 2021 à 19h00 au Béguinage.

Le Mercredi des cendres marque l’entrée en Carême et dans le cycle pascal. Il s’agit en principe des cendres des rameaux de l’année précédente qui ont été brûlés. Il est marqué par l’imposition des cendres : le prêtre dépose un peu de cendres sur le front de chaque fidèle, en signe de la fragilité de l’homme, mais aussi de l’espérance en la miséricorde de Dieu. Ce signe représente le péché et la fragilité de l’être. On peut y lire que quand l’homme se recouvre de cendres, c’est qu’il veut montrer à Dieu qu’il reconnaît ses fautes. Par voie de conséquence, il demande à Dieu le pardon de ses péchés : il fait pénitence.

Vous pouvez dès à présent vous inscrire par email beguinage7@gmail.com ,
ou par WhatsApp au 06-27-74-26-72. Une confirmation vous sera envoyée par le bureau.

Le bureau

 

Homélie du Père Augustin – 6ème dimanche de l’année B

6EME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE/ B

 

  1. Première Lecture : Lévitique 13, 1-2.45-46
  2. Psaume : 31
  3. Deuxième Lecture : 1 Corinthiens 10, 31- 11,1
  4. Evangile : Marc 1, 40-43

 

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Ecouter l’homélie :

 

Cher frères et sœurs en Christ,

En ce 6eme dimanche du temps ordinaire, le thème de notre méditation s’intitule ‘’Laissons-nous purifier par Dieu’’.

La première lecture, tirée du livre du Lévitique, nous montre l’importance de la pureté dans l’Ancien Testament. Elle représentait la condition même pour entrer en relation avec Dieu. Lorsque quelqu’un était déclaré lépreux par le prêtre, il était purement et simplement exclu de la communauté. (Lévitiques 13, 46). Au nom de l’intérêt commun, il fallait se couper de toute interaction sociale et de toutes activités religieuses en communauté. Pour mieux comprendre ce contexte, referons-nous au protocole de distanciation sociale imposé par la Covid19. Les personnes infectées par le virus doivent se mettre en quarantaine afin d’éviter la contamination à grande échelle.

Dans le récit de l’évangile, saint Marc nous décrit aussi la purification d’un lépreux. Mais le contexte et les décors changent. C’est le lépreux qui prend l’initiative d’aller voir Jésus. Il brave ici les préjugés et le regard des autres et tombe à genoux et lui dit humblement : ‘’si tu veux, tu peux me purifier’’. Et très vite, saisi de compassion, Jésus l’accueille et lui répond : ‘’Je le veux, sois purifié’’. Pour ce lépreux, la foi peut tout. A travers cette rencontre, Marc nous apprend que Dieu est toujours prêt à nous accueillir avec nos lèpres. Il nous suffit d’initier la rencontre et de faire le premier pas. Dieu nous montre aussi qu’il n’a pas peur de notre lèpre. Il est plutôt sensible à notre exclusion et veut nous toucher et nous purifier de l’intérieur. Il ne nous juge jamais comme nos semblables le font souvent. Il souffre de nous voir le fuir pour des motifs qui ne tiennent pas. Il ne veut pas nous voir souffrir de l’isolement et du rejet à cause de nos lèpres. Il nous attend pour nous guérir, nous purifier et nous renouveler. Il nous suffit de nous engager et de commencer la route de la rencontre. Cette rencontre est rendue plus facile à travers la lecture et la méditation des passages bibliques, la prière mais aussi des séances de cheminements et de discernement comme les retraites.

C’est peut-être ici le moment de s’arrêter et d’identifier ‘’sa lèpre’’ que l’on veut présenter à Dieu. Car avec Dieu, il n’y a pas de lèpre impossible à purifier. C’est pourquoi saint Paul nous invite à ne pas être obstacle ni pour nous-mêmes ni pour les autres. Ainsi, nous pourrons nous adapter à tout le monde avec le but de bâtir une communauté plus solidaire, inclusive et purifiée.

Demandons la grâce d’avoir le courage de faire le premier pas à la rencontre de Dieu. Ainsi soit-il !

Homélie du Père Augustin – 5ème dimanche de l’année B

5EME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE/ B

  1. Première Lecture : Job 7, 1-4.6-7
  2. Psaume : 146
  3. Deuxième Lecture : 1Corinthiens 9, 16-19.22-23
  4. Evangile : Marc 1, 29-39 

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Ecouter l’homélie :

 

Chers frères et sœurs en Christ,

 

 

Aujourd’hui, 5eme dimanche du temps ordinaire, nous méditons sur l’Annonce de la Bonne Nouvelle. L’Evangile de Marc nous présente Jésus à Capharnaüm, plus exactement chez la belle-mère de Simon Pierre. Elle a de la fièvre et est au lit. Jésus s’approche d’elle, la saisit par la main et la fait lever. La fièvre la quitte, et elle les sert. D’autres malades se pressent de le voir et il en guérit beaucoup. Visiblement les démons ont eu pour leur compte ce jour-là. Nous voyons donc Jésus s’identifier avec les pauvres et des souffrants. Il montre assez de compassion, les délivre de leur souffrance et les libère en leur redonnant la joie de vivre.

Marc nous révèle ici que la mission du Christ c’est d’annoncer la Bonne Nouvelle, le message du salut. Et ce message, c’est bien l’Amour de Dieu pour l’homme. Le Christ nous invite à adhérer avec joie à cette mission car Il est lui-même cette ‘’ Bonne Nouvelle’’ pour tous. Personne n’est exclu et personne n’est de trop. La vigne est si immense que nous sommes tous utiles et indispensables. Aujourd’hui plus que jamais notre monde a besoin d’entendre et de vivre cette Bonne Nouvelle. Des cas d’une simple fièvre aux catastrophes de Job nous côtoient chaque jour. Le mal nous rôde un peu partout. L’urgence se trouve bien dans les mots de Jésus : ‘’Allons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi, je proclame l’Evangile, car c’est pour cela que je suis sorti’’. Le récit dit qu’il parcourut toute la Galilée, proclamant l’Évangile dans leurs synagogues, et expulsant les démons.  Le Seigneur Jésus ne veut exclure personne de ‘’la joie contagieuse de l’évangile’’ comme l’a déjà souligné le pape François. La proclamation de la Bonne Nouvelle nous fait sortir des sentiers battus car l’Evangile est dynamique et nous rend constamment nouveaux. Dans la deuxième lecture, Saint Paul, pour sa part, a répondu à l’appel à sa manière : ‘’Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile !’’, dit-il.  Pour Paul, le fait d’annoncer l’Evangile est une nécessité qui s’impose à lui. A la suite du Christ, Paul a découvert le trésor et la beauté inépuisables du message de l’Evangile. Pour nous chrétiens nous sommes conviés à nous émerveiller de la Bonne Nouvelle du Christ et à l’annoncer avec joie aux autres.   Paul ajoute : ‘’Je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns’’. Dans ces paroles de Saint Paul apparaît l’appel au don de soi que pourrait provoquer chez les croyants l’annonce de la Bonne Nouvelle. Pour y parvenir, le Christ nous en donne l’exemple et le secret : ‘’se rendre dans un endroit désert pour prier’’. C’est là que nous aurons le renfort spirituel, nourri au quotidien par le silence et le discernement.

A chacun de nous de discerner et de trouver la meilleure approche pour annoncer la Bonne Nouvelle avec audace et Espérance. L’Evangile est toujours porteur d’une joie qui guérit, d’une joie toujours vivace et contagieuse.

Demandons au Seigneur de nous donner le courage et l’enthousiasme de Paul pour annoncer avec joie la Bonne Nouvelle ici, maintenant, à temps et à contre temps. Ainsi, pourrons-nous guérir nous-mêmes et guérir les autres autour de nous.

Amen !