Archives mensuelles : décembre 2020

Homélie du Père Augustin – La Sainte Famille

HOMELIE SUR LA SAINTE FAMILLE

Première Lecture : Genèse 15, 1-6 ; 21, 1-3
Psaume 104
Deuxième Lecture Hébreux 11, 8.11-12.17-19
Evangile : Luc 2, 22-40

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Ecouter l’homélie :

Chers frères et sœurs,

Aujourd’hui nous méditons sur la ‘’Sainte Famille’’.
A l’écoute de l’Evangile de ce jour, Joseph et Marie sont des parents comme beaucoup d’entre nous : une famille humaine, avec des moments de doute et de difficulté mais aussi des jours de joie et d’espérance. C’est une famille qui a été le lieu où l’on pouvait apprendre toutes les valeurs familiales telles que le respect, l’obéissance et la paix. Comme tout bébé, le petit Jésus a bénéficié de l’amour de ses parents. Car, quand l’affection parentale fait défaut, l’enfant peut souffrir des blessures toute sa vie. Luc écrit que ‘’l’enfant grandissait, se développait et se remplissait de sagesse…’’. La sagesse dont il est question ici est l’art de discerner, l’aptitude à évaluer le bon et le mauvais. Si Jésus a ‘’grandi en sagesse’’, c’est dire que l’humanité du Christ n’est pas à douter. Il est le Verbe fait chair pour revêtir notre nature humaine. En bref, la sainte famille n’a échappé à rien de ce qui est humain. Marie et Joseph accomplissent ce qui est prescrit selon la loi juive, ils vont au temple pour accomplir les rites prescrits, ils élèvent Jésus le mieux qu’ils peuvent et selon la société de leur temps. Mais secrètement, ils s’interrogent aussi sur le devenir de cet enfant mystérieux. Les prophètes Syméon et Anne les surprennent par ce qu’ils disent de Jésus : cet enfant est le Messie mais il sera source de scandale aux yeux de beaucoup. Tout cela vient du plus haut et hors de leur pouvoir. Quelquefois, nous sommes aussi surpris et étonnés par l’inattendu de nos enfants. Si Dieu a fait le choix de devenir l’un parmi nous et de naître dans une famille humaine, c’est dire qu’il n’est pas venu pour une simple promenade. Il a fait le choix libre de tisser et de réconcilier l’humain et le divin. C’est pourquoi en Jésus, il apprend à marcher, à tomber, à parler, à lire et à écrire, à exprimer ses émotions et à vivre en interaction avec ses semblables. La sainte famille devient une inspiration pour l’humanité en commençant par nos familles. Dieu se plaît à être enfant parmi les enfants et homme parmi les hommes de son temps. Il n’a pas cherché le confort ni les avantages de son rang. Il est né dans une mangeoire et ses parents vont se réfugier en Egypte pour lui sauver la vie. Jésus restera avec ses parents jusqu’à l’âge de 30 ans avant de commencer son ministère. La sainte famille c’est la chance que nous donnons à chaque enfant de grandir et de se réaliser pleinement auprès de ses parents. Cela va du bien de notre société. La société d’aujourd’hui livre très vite ses enfants en pâture. Nous allons souvent trop vite avec l’éducation de nos enfants. Marie et Joseph nous témoignent donc de leur foi et de leur espérance. De la crèche à la résurrection, en passant par le tombeau, Marie a tenu à Dieu et à son Fils. La vie n’est possible que si la confiance existe. Car la confiance ouvre à l’amour. Avec la sainte famille, plus rien n’est étrange à Dieu. C’est la façon de Dieu de se faire comprendre. Chaque membre de la famille a le droit d’être écouté et respecté. Le silence et l’écoute de Joseph est ici édifiant. Il a su écouter l’Ange et a accepté prendre Marie comme épouse selon le plan de Dieu. Accueillons-nous réciproquement, écoutons-nous et soutenons-nous mutuellement.
Accepter l’autre tel qu’il est et tel qu’il devient suppose un accès à l’amour véritable. Cela est possible dans nos familles. Méditons sur la sainte famille pour devenir des familles saintes. Que Dieu nous bénisse ! Amen !

 

 

HOMÉLIE DE LA MESSE DE NOËL

HOMELIE DU JOUR DE NOEL/ B

Première Lecture : 52, 7-10
Psaume : 97
Deuxième Lecture : Hébreux 1,1-6
Evangile : Jean 1, 1-18

 

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Ecouter l’homélie :

 

Chers frères et sœurs,

L’Evangile de ce jour de Noël attire notre attention sur le Verbe de Dieu fait Homme. Ce Verbe c’est bien Jésus le nouveau-né dans la mangeoire. Joseph et Marie étaient allés se faire recenser à Bethléem de peur d’être déclarés refugiés dans leur propre pays. Mais, voici que là-bas Marie crée la surprise : elle est en travail et doit accoucher. Il n’y a plus de place. Elle se fait un petit espace, un enfant vient au monde et est logé dans une mangeoire. Marie accouche d’un nouveau-né déjà refugié. C’est Jésus, le verbe fait chair. Il est Dieu mais il vient tout mignon et fragile dans des conditions précaires. Il est porteur d’un message qui concerne chacun de nous. Cet enfant innocent entouré de ses 2 parents vient prendre chair de notre chair. Il vient devenir l’un d’entre nous. Sa venue est si banale qu’elle ne suscite pas assez de curiosité : pour nous les hommes, c’est trop simple pour ressembler à Dieu. Dieu aurait pu mieux faire car on s’attendait à un signe qui fasse bouger le monde entier. Et pourtant, la venue de Jésus a pour mission de nous faire renaître à la vie de Dieu. Il vient combler le vide et la solitude créés en nous. Il vient panser nos plaies et nos blessures. Il n’est pas diffèrent des ‘’sans papiers’’, des réfugiés qui doivent dormir dehors dans le froid. Il est bien proche de toute enfance malheureuse ou blessée. Une manière pour Dieu de s’identifier à nous qui sommes victimes de nos origines et des préjugés. Il prend la place de ceux et celles qui sont victimes de leur générosité. Visiblement, Il nous dit que le mal est un vieux scandale de notre humanité. Jésus vient vivre dans notre chair et dans nos cœurs. Du coup, nos problèmes deviennent ses problèmes, nos expériences deviennent ses expériences.

Devant ce mystère, Marie ni Joseph ne disent mot, ils sont muets et contemplatifs. Ils gardent le silence pour mieux comprendre ce qui leur arrive et le mystère qui leur est confié. Jésus, le Verbe de Dieu, naît et fait déjà face à la souffrance et à sa passion. Dans la mangeoire, Il vit en en solidarité avec ceux et celles qui font face aux épreuves de la vie et qui doivent lutter. Le nouveau-né, le Verbe de Dieu est là, présent en silence dans sa vulnérabilité mais aussi dans le don de son authenticité totale. Il est couché dans une mangeoire et se laisse toucher. Il ne s’agit pas d’un simple mirage ni même d’un miracle ordinaire. Il est question d’un signe et d’une présence authentique de Dieu qui s’invite chez l’homme. Pour Dieu, la ‘’paix’’, c’est l’absence de violence et de guerre, le bien-être intégral de l’homme, la justice, la réconciliation et tout ce qui ressemble à Dieu. A Noël, c’est Dieu qui se lie au destin de l’homme en toute gratuité. Dieu nous rend capables de lui et nous veut porteurs de son amour. Contemplons ce mystère en nous et partageons-le avec les autres. Renaissons à la vie que Dieu nous propose. Accueillons Dieu chez nous ! Laissons-lui nos charges ! Joyeux Noël !

 

Comment vivez-vous Noël

L’HOMELIE DES 7 PRECHEURS

Chers frères et sœurs,

(En communauté paroissiale, je vous propose ci-dessous le partage enrichissant des 7 participants de la veillée de Noël en virtuelle). Il tient lieu d’homélie de cette nuit.

La solitude : vivre seul est un poids quelquefois insurmontable. Cela fait froid au cœur comme il fait froid dehors. Mais les lumières de nos chambres peuvent donner de la clarté, une clarté qui nous renvoie à Jésus, lumière du monde parmi nous cette nuit.
La Solitude, c’est aussi le fait de vivre séparé de la grande famille incluant les cousins et cousines, les neveux et nièces et les voisins. C’est une situation que même nos enfants déplorent. Même en famille de quatre, nous vivons toujours cette solitude, ce sentiment de manque de changement d’environnement. La solitude peut aussi se vivre même entouré de personnes surtout quand on s’écarte des autres ou quand les autres s’éloignent de nous. On peut être en groupe et se sentir toujours seul comme on peut être seul et se sentir rempli de joie et de l’amour de Dieu. La dimension intérieure est donc très importante et enrichissante pour rencontrer Dieu. En ce temps d’hiver, la nature nous invite à entrer en confinement avec nous-mêmes, à un retour vers soi (mais pas nécessairement un repli sur soi). C’est un cheminement intérieur pour entrer en communion avec la nature et avec Dieu parmi nous. Alors, le besoin de vivre la joie de Noël prend un autre sens et une autre dimension dans notre vie et autour de nous. Ainsi, nous vivons en pleine communion avec Dieu, nous nous préparons à vivre le printemps et l’été de notre vie. La chaleur revient. Le Covid19 n’est donc pas que mauvaise nouvelle. Il nous rend plus créatifs, inventifs et innovateurs en tous points de vue. Ce temps nous fait penser à une autre manière de gérer sa vie avec plus de sagesse afin de pouvoir faire face aux réalités qui nous effraient. La pandémie nous aide à nous interroger sur une autre manière de vivre sa foi depuis sa maison. Cela nous permet de créer son temple chez soi même quand nous ne pouvons pas aller à la messe. C’est aussi le temps d’être audacieux pour rejoindre les autres et partager une partie de son temps. En clair, Noël c’est une célébration de la vie de chaque jour. Plus qu’une simple date, c’est une attitude à la vie.
La contemplation nous aide à faire le grand ménage chez soi, créer plus d’espace pour soi et pour Dieu. C’est par exemple, peindre ou décorer sa chambre, ou tout simplement devenir un peu minimaliste en partageant le superflu avec les proches. Ce Noël, me permet de me retrouver tout seul et de jouir de ma propre compagnie et de celle de Dieu. Cette année, je n’ai pas pu être auprès de mon père mais je sens une joie forte, de la bienveillance comme à côté de Jésus dans la mangeoire. Je suis seule depuis ma chambre mais je me sens remplie. Toute la journée, j’ai pu partager un moment de joie et de sourire avec des gens autour de moi. Malgré le froid de l’hiver, j’ai pu parler à une dame qui était seule à la gare et nous avons échangé nos beaux sourires. Vraiment le bonheur se trouve dans de petites choses. Quand est ouvert à Jésus, on peut briser certaines barrières autour de nous et laisser l’amour nous emporter tous dans ses flots.
Noël, c’est aussi l’évocation de notre enfance. C’est le temps des cadeaux et du changement, moment favori pour avoir de nouveaux habits, pour aller à la messe et rencontrer ses amis et de nouveaux visages : un peu comme un temps pour renaître. Plus qu’un rituel symbolique, c’est aussi un temps pour grandir et vivre d’autres dimensions de notre foi. Le Covid19 trouble nos habitudes mais ne nous cloue pas, nous plions mais nous ne rompons pas. Noël, c’est aussi une invitation à quitter la négativité, le pessimisme et tout ce qui affecte notre droit au bonheur d’enfant de Dieu, notre confiance en soi et notre estime de soi. Notre éducation, notre environnement, notre société individualiste contribuent en partie à cette négativité. Le monde des réseaux sociaux peut être un poison pour notre joie si nous les consommons sans modération. Nous avons tendance à nous comparer aux autres et à vouloir devenir comme eux. Mais Jésus dans la mangeoire cette nuit, reste authentique et vrai à lui-même. Alors, restons vigilants pour éviter les débordements. Contemplons le Dieu-Fait-Homme surtout dans la solitude qui fortifie. Seigneur Jésus, dans la foi et la joie, la confiance et l’espérance, nous t’accueillons dans nos cœurs en cette nuit sacrée. Que ces paroles de tes frères et sœurs portent du fruit dans nos cœurs et dans le cœur de l’humanité. Merci de venir vivre parmi nous. Merci de penser à nous :’’Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’Il aime’’.

Joyeux Noël à tous !
Homélie préparée par : Olivier&Michaëla-Géraldine-Marthe-Viviane-Pierre-Augustin

Homélie du Père Augustin – 4ème dimanche de l’avent année B

4 EME DIMANCHE DE L’AVENT/ ANNEE B

Première Lecture : 2 Samuel 7, 1-5b-12.14a.16
Psaume : 88
Deuxième Lecture : Romains 16, 25-27
Evangile : Luc 1, 26-38

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Ecouter l’homélie :

 

Chers frères et sœurs,

 

Les lectures de ce 4eme Dimanche de l’Avent orientent notre méditation sur la certitude que Dieu vient habiter chez nous bientôt. Une question très simple : ‘’gardons-nous toujours notre joie de l’attente du Messie qui approche’’ ? C’est plus que jamais le moment de la raviver car l’attente prendra bientôt fin pour donner place à la venue de Dieu ! Cette venue est signe de son désir brûlant de demeurer non seulement parmi nous mais aussi chez nous, pour nous et en nous. C’est de cette venue de Dieu qu’il est question dans la première lecture. Dieu ne veut plus se faire confiner dans l’arche de l’alliance comme ce fut au temps du roi David. C’est ce qu’il fait comprendre au roi David qui veut à tout prix lui construire une maison grandiose digne de sa divinité.  Dieu n’a pas besoin d’un temple fait de béton. Dieu décide de faire du cœur de l’homme sa demeure. Dans la deuxième lecture, l’apôtre Paul s’adresse à des chrétiens persécutés. Malgré les nombreuses épreuves qui les accablent, il les encourage à faire confiance et à ne pas abandonner la course ni céder à la panique. Aujourd’hui encore, ces paroles nous rappellent que ce Dieu qui s’est fait homme en la personne de Jésus tient à chacun de nous. En Jésus, c’est Dieu qui vient nous sortir de tout ce qui nous effraie où nous chagrine. Rendons donc grâce à Dieu pour la merveille de sa venue très proche.

Pour comprendre ce Dieu, il faut aller à l’école de Marie à travers le message de l’Annonciation. Selon l’Evangile, l’ange Gabriel va chez Marie pour lui annoncer qu’elle a été choisie par Dieu pour êtrela mère de son Fils. Apparemment Marie n’a pas tout compris du message de l’Ange. Mais elle décide de faire confiance et dit : “Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole”. Par l’incarnation de Jésus dans le sein de marie, Dieu nous invite à le reconnaître parmi nous et chez nous. Il n’est plus loin de nous. Le Seigneur compte sur nous pour l’accueillir dans nos cœurs de chair. Il a besoin de nos mains pour continuer l’œuvre immense de ses mains. Il a besoin de nos lèvres pour prononcer des paroles de bénédictions et de bienveillance envers les autres. Il a besoin de nos yeux pour voir la souffrance humaine et la soulager. Quelle que soit la question qu’il nous pose, il n’attend que notre ‘’oui’’ pour tout nous dévoiler. Avec lui, c’est le début d’une aventure d’amour qui commence. Accepter le Christ et l’offrir au monde c’est vraiment un temps de grâce à saisir. Comme Paul, nous pouvons déjà dire : “Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi”. Devenons tous des porteurs du mystère de Dieu en nous : c’est le plus beau cadeau que Dieu fait à chacun de nous. Donnons-lui la permission de toucher nos corps et nos cœurs pour nous guérir de l’intérieur. Que sa grâce dispose nos cœurs à l’accueillir ! Ainsi soit-il !

Pas de célébrations publiques la veille de Noël

Pas de célébrations publiques la veille de Noël

Le 15 décembre, la Conférence épiscopale néerlandaise, à la suite du discours pénétrant du Premier ministre Mark Rutte le lundi 14 décembre, a décidé qu’aucune célébration publique, telle que la messe de minuit, n’aurait lieu dans les églises catholiques romaines la veille de Noël cette année.
Cela signifie pour notre paroisse qu’il n’y aura pas du tout de célébrations publiques à la veille de Noël. Les messes au béguinage du 24 décembre à 19h (FR) et à 22h (NL) n’auront pas lieu. Cependant, la messe du jour à Noël le 25 décembre à 12h15 sera célébrée publiquement – bien qu’avec le nombre limité de trente croyants.

Le protocole continue de s’appliquer
Pendant les célébrations, toutes les mesures et restrictions déjà fixées dans le protocole s’appliquent. Cela inclut le port obligatoire d’un masque facial qui ne s’éteint que lors de la communion. Un contrôle strict sur le port du masque aura lieu chaque dimanche pour le bien-être et la santé pour tous.

Aucune activité de groupe avec un contact physique est autorisée
De plus, toutes les activités qui amènent les paroissiens à se réunir comme la catéchèse, groupe notre dame et autres sont suspendues. Aussi, les activités spéciales de Noël pour les groupes à l’intérieur et à l’extérieur de l’église ne sont pas autorisées.

Fêter Noël
Toutefois, les évêques appellent encore une fois pour célébrer spécialement Noël. Les célébrations de la veille de Noël et de la nuit de Noël seront seulement en ligne et pas ouvertes au public. La messe de minuit peut être suivie sur NPO2 via KRO-NCRV à 23h30 en Néerlandais

Le temps de Noël en quelques dates !
Calendrier des messes pour le temps de Noël
Noël : vendredi 25 décembre 2020 à 12:15
La Sainte Famille : dimanche 27 décembre 2020 à 12:15
Epiphanie : dimanche 3 janvier 2021 à 12:15
Baptême du Seigneur (1ère semaine du temps ordinaire) : dimanche 10 janvier 2021 à 12:15

Homélie du Père Augustin – 3ème dimanche de l’avent année B

TROISIEME DIMANCHE DE L’AVENT/ ANNEE B

Première Lecture : 61, 1-2a. 10-11
Psaume : Luc 1
Deuxième Lecture : 1 Thessaloniciens 5, 16-24
Evangile : Jean 1, 6-8.19-28

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Ecouter l’homélie :

Frères et sœurs,

Ce 3ème dimanche de l’Avent est le dimanche de la joie. C’est Isaïe qui donne le ton : ‘’Je tressaille de joie dans le Seigneur, mon âme exulte en mon Dieu’’. Marie, de son côté, fait exploser la joie dans son cœur : ‘’Mon âme exalte le Seigneur… Le puissant fit pour moi des merveilles’’. Enfin, Paul nous lance une belle exhortation : ‘’Frères, soyez toujours dans la joie’’. Et pourtant chacun de ces trois personnes vivait une situation difficile au moment d’écrire ou de prononcer ces mots. Isaïe se trouvait dans un contexte d’esclavage à Babylone, Marie était encore troublée par le message de l’ange Gabriel et Paul se trouve en prison. Quels exemples d’espérance, de foi et de charité à imiter ! Malgré nos prisons, nos captivités et nos troubles, nous sommes invités à la joie !
La joie de l’espérance : Dieu est toujours avec nous ! Isaïe, Marie et Paul nous montrent qu’ils ont une grande espérance en Dieu et que les évènements de la vie ne peuvent les dérouter. Ils sont convaincus que même dans la souffrance, l’humiliation ou même la mort Dieu ne peut jamais les abandonner. Car Dieu est toujours fidèle et vient au secours de ceux qui l’implorent. C’est ce Dieu que nous sommes invités à accueillir bientôt. Il vient en Messie pour nous sauver de nos prisons, de nos peurs et de nos captivités. Comme les prêtres de Jérusalem, les lévites et les pharisiens augmentons notre curiosité et notre espérance pour l’attendre. Malgré les épreuves de la vie, rendons notre espérance plus grande et plus vivace. Attendons notre Seigneur car il vient nous baptiser dans l’Esprit-Saint.
La joie de croire : En vérité Dieu nous appelle à la joie de croire en lui. Sa venue tardera peut-être mais il viendra. En attendant veillons et croyons ! Il s’agit d’une joie qui résiste à tout, une joie profonde et qui ne se laisse pas distraire. Cette joie est déjà inscrite en nous, elle est au fond de notre être brillant comme une étincelle. Cette joie nous permet de braver les imprévus de la vie et de s’accrocher à Dieu. Car Dieu est ‘’Emmanuel’’, Il est avec nous. Il se trouve dans nos quotidiens, dans nos célébrations eucharistiques, dans nos rencontres mais aussi dans nos prisons. Alors, nous avons le droit de choisir d’être toujours dans la joie, une joie que le monde ne peut donner. La joie de l’Esperance est celle qui maintient notre foi allumée. Elle fait germer des semences de justice, de paix et de charité partout où nous passons.

La joie de la charité : Dieu donne assez d’attention aux plus faibles ! La joie de l’Espérance et de la foi nous ouvre à la joie de la charité et de la solidarité. Par son cantique, Marie nous apprend que Dieu ‘’comble de bien les affamés’’. Dieu sait nous relever de nos chutes et de toutes formes de pauvreté si nous lui donnons la permission. Cette joie est une invitation à des actions plus concrètes envers le prochain qui a besoin de notre présence et de notre attention. C’est une joie qui parle et qui redonne confiance en cet autre isolé, exclu ou discriminé. Cette joie nous aide à révéler Dieu au prochain par un acte vrai et fraternel. Ouvrons les portes et fenêtres de nos cœurs pour la venue du Messie, car il frappe déjà à nos portes ! ‘’Soyons toujours dans la joie’’ !

 

Retraite en ligne pendant l’Avent – Contemplons le OUI de Marie et l’écoute de Joseph

Chers paroissiens,

Durant le temps de l’Avent, le Père Augustin organise une retraite online.
Voici la thématique de cette retraite : « Contemplons le OUI de Marie et l’écoute de Joseph »

Les dates proposées sont les suivantes :
Vendredi 11/12/2020 de 18h à 20h
Samedi 12/12/2020 de 10h à 12h
– Vendredi 18/12/2020 de 18h à 20h
– Samedi 19/12/2020 de 10h à 12h

Vous pouvez dès à présent vous inscrire par email beguinage7@gmail.com

Ou par WhatsApp au 06-27-74-26-72.

Une confirmation par mail avec un lien zoom vous sera envoyée
Pour vous connecter :
-Vous devez avoir un compte zoom personnel pour pouvoir participer.
-Ou appeler à un numéro fixe qui sera joint au lien que vous recevrez.

Le Bureau

Homélie du Père Augustin – Deuxième dimanche de l’avent année B

2EME DIMANCHE DE L’AVENT ANNEE B

Première Lecture : Isaïe 40,1-5.9-11
Psaume 84
Deuxième Lecture : 2 Pierre 3,8-14
Evangile : Marc 1,1-8

Cliquez ici pour les protocoles établis pour les messes : https://atomic-temporary-66557076.wpcomstaging.com/2020/10/15/protocoles-pour-les-messes-au-beguinage-3/

Ecouter l’homélie :

Chers frères et sœurs,
Le thème de ce deuxième dimanche de l’Avent est : ‘’Laissons-nous consoler’’. La première lecture nous annonce la bonne nouvelle de la venue de Dieu pour consoler et pardonner son peuple. S’il vient, c’est qu’il y a nécessité. Il cherche à se réconcilier avec son peuple qui l’avait chassé, ignoré et oublié de leur cœur. Mais il a besoin, pour ainsi dire, de la permission de ses fils. Dieu veut savoir s’ils sont disposés à l’accueillir. Car l’attente de Dieu doit répondre à l’attente des hommes. Sinon c’est parti pour échouer. À eux de préparer le chemin, de combler les ravins, d’abaisser les montagnes. Alors, peut retentir l’heureuse annonce : ‘’Voici votre Dieu’’. C’est bien ce qui se passe avec Jean-Baptiste dans l’évangile. Il propose un ‘’baptême de conversion’’. Baptême, c’est-à-dire mort à une façon de vivre ou de penser pour naître de nouveau. Conversion signifie changement d’optiques, retournement, rénovation et même innovation. Il s’agit de sortir de son passé encombrant pour vivre avec gratitude et passion son présent afin de s’ouvrir au nouveau qui se présente. Pourquoi, au lieu de prêcher dans les synagogues et les temples Jean-Baptiste se réfugie-t-il au désert ? Parce qu’il voulait vivre l’expérience transformatrice du désert avant de goûter à la liberté des fils de Dieu. Une expérience et une traversée toujours à refaire, sous des formes différentes.

 

 

Sa manière de se vêtir et de se nourrir nous décrivent son ‘’dépouillement ou détachement’’ : on ne peut accueillir celui qui vient que si l’on a les mains vides et le cœur ouvert. De plus, nos textes ne nous disent rien sur l’enfance de Jean et sur sa ‘’formation’’. Chez Marc, il surgit de nulle part : il n’est qu’une voix menaçante qui crie dans le désert. Nous aussi nous avons à faire le vide pour faire place à la nouvelle humanité, au ‘’Fils de l’homme’’ qui est en même temps Fils de Dieu. C’est un appel à devenir nouveau à tous les niveaux.
En parlant de changement de vie, nous risquons de rester dans l’abstrait. Un pas décisif est nécessaire : il s’agit de se rendre disponible pour rencontrer quelqu’un. Se rendre disponible suppose le courage de revenir à soi et de demander la grâce nécessaire pour s’accepter comme enfant de Dieu. C’est faire le ménage chez soi. Se libérer de tout ce qui nous pèse dans le cœur, ce qui constitue ces montagnes et ces ravins à aplanir. Nous en sommes tous là, mais nous ne pouvons désigner le Christ à d’autres hommes qu’en nous ouvrant nous-mêmes à lui avec des actes concrets. Dieu nous veut légers et à l’aise avec nous-mêmes et avec les autres. Il s’agit d’accueillir et d’être accueilli. En d’autres termes, il s’agit d’aimer. Si nous accueillons Dieu, nous serons accueillis par lui. Si nous accueillons le prochain Dieu se sent accueilli. Ainsi, nous vivrons cette complicité d’amour avec lui comme dans la trinitaire. Pour y parvenir, nous avons à vivre notre exode personnel, notre chemin de discernement. Désormais Dieu se tient en nous et chez nous. L’amour à distance est dépassé. Désormais, c’est par le Christ qui est comme le point d’unité entre Dieu et l’homme. Rendons-nous disponibles pour la rencontre avec le Christ, à la fois connu et inconnu. Cette rencontre est à refaire sans cesse. Ainsi, nous pourrons mieux reconnaître l’hôte de nos cœurs qui se décide de venir nous consoler. Laissons-nous consoler vraiment ! Laissons-nous aimer de Dieu ! Il est au milieu de nous en mendiant d’amour ! Il ne cherche qu’à être reconnu et accueilli ! Cédons-lui notre cœur ! Amen !

 

Garderie ce dimanche 6 décembre

Chers paroissiens,

Comme annoncé précédemment, une garderie sera proposée pour les enfants en dessous de 4ans ce dimanche 6 décembre

Elle se tient au 35C, juste à côté de l’église. N’hésite pas à nous déposer les enfants avant la messe.
Nous viendrons chargé de jeux et de livres.
Contact si nécessaire Pierre Olivier:

 

Pierre Olivier: Nr whatsapp: +33 6 69 12 61 46