Archives mensuelles : novembre 2020

Homélie du Père Augustin – PREMIER DIMANCHE DE L’AVENT : ANNEE B

PREMIER DIMANCHE DE L’AVENT : ANNEE B

Première Lecture : Isaïe 63, 16b-17.19b ; 64, 2b-7
Psaume 79
Deuxième Lecture : 1Corinthiens 1, 3-9
Evangile : Marc 13, 33-37

Cliquez ici pour les protocoles établis pour les messes : https://atomic-temporary-66557076.wpcomstaging.com/2020/10/15/protocoles-pour-les-messes-au-beguinage-3/

Ecouter l’homélie :

 

Chers frères et chères sœurs,

Nous sommes au premier dimanche de l’Avent. C’est une nouvelle année liturgique qui commence. Le thème de notre méditation est : ‘’Veillons en gardant la communion au Christ’’.
Nous sommes donc partis en Eglise pour quatre semaines de préparation en vue de célébrer la fête de la nativité du Christ. C’est le but de l’invitation de Christ à veiller.
Et comment peut se traduire cette veillée dans un monde comme le nôtre ? Nous sommes appelés à être des veilleurs ! Le mot veilleur nous renvoie à une attitude d’attente, de guetteur et de sentinelle. Evidemment nous en aurons besoin pour accueillir le Seigneur qui s’annonce avec assez de suspens. Dans la première lecture Isaïe nous met à notre vraie place : ‘’ Nous sommes l’argile, c’est toi qui nous façonnes : nous sommes tous l’ouvrage de ta main’’. Nous sommes donc crées pour être des veilleurs et non des créateurs, des veilleurs de nos propres vies toujours en projet. C’est formidable quand on adopte vraiment la posture d’un veilleur : on y lit assez d’humilité, de curiosité et d’abandon mais aussi une sorte d’alerte et de vigilance. On devient tout autre et on se démarque des autres par bonté. Le veilleur est presque comme une lumière dans le noir menacée par le vent, une lumière faible et fragile. Pour nous, il est question de la lumière du témoignage de la foi, d’une vie vécue dans l’amour, la justice, la paix et dans l’action de grâce pour les dons immenses que Dieu nous fait. Le veilleur est signe d’une vie à la quête du sens, une vie qui veut enfanter.

Le veilleur croit en une vie d’Espérance au cœur d’un monde qui sème la panique. Le veilleur recherche la vie qui se nourrit de Dieu qui est notre TOUT, comme nous le redit Isaïe. Etre veilleur, c’est avant tout privilégier le silence qui sait écouter Dieu, la prière, l’attention à soi et l’attention aux autres. Renouer avec la Parole de Dieu, la méditer, aller à la messe dominicale quand on est parmi les trente premiers sont autant de signes du veilleur. Servir ses frères et sœurs, c’est déjà être veilleur. Etre veilleur, c’est engager notre responsabilité de baptisés. C’est accepter de prendre à nouveau le chemin pour l’aventure de la foi. Veiller c’est tenir à la communion avec Christ. Etre veilleur invite aussi à l’unité et à la communion avec les autres, comme signe et témoignage de notre foi et de notre Espérance.
Le temps de l’Avent est donc celui d’une attente sereine et active. Mais c’est aussi et surtout celui où nous devenons tous ‘’des vierges sages’’, le temps où nous pensons à remettre de l’huile dans notre veilleuse : l’huile de la prière, de l’eucharistie, de la parole de Dieu, de la solidarité et de la charité. Apprêtons-nous donc de l’intérieur, c’est le secret d’un bon début pour tenir pendant l’attente. Veillons les uns sur les autres. Retrouvons le goût de la foi et de la prière dans de petites choses.
Veillons en gardant la communion au Christ ! Amen !

 

Homélie du Père Augustin – CHRIST ROI DE L’UNIVERS

34eme DIMANCHE OU DU CHRIST ROI DE L’UNIVERS

Première Lecture : Ezéchiel, 34, 11-12.15-17
Psaume :22
Deuxième Lecture : 1 Corinthiens 15, 20-26.28
Evangile : Mathieu 25, 31-36

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Ecouter l’homélie :

Chers frères et sœurs,

 

Ce dimanche est le 34e du temps ordinaire, le dernier de l’année liturgique. Notre thème s’énonce comme suit : ‘’Quel sens je donne à ma vie ?’’.
L’Eglise nous convie à contempler aujourd’hui le visage du Christ Roi de l’Univers. Un visage qui inspire l’amour, le sommet du Beau et du Bien. C’est une invitation à fixer nos yeux sur cette image du Christ comme direction et terme de notre vie et terme de l’histoire. Si Jésus devient le terme de notre vie chacun peut se poser la question : ‘’quelle orientation et quelle signification je donne à ma vie’’? Nous pouvons répondre avec saint Augustin : ‘Tu nous as faits pour toi, Seigneur, et notre cœur est sans repos tant qu’il ne demeure en toi’’. C’est en Dieu que nous avons notre destination. C’est en Dieu que nos vies ont leur sens. C’est pourquoi, nous pouvons dire comme saint Paul « Pour moi, vivre, c’est le Christ. » (Phil. 1,21).
La foi en Christ nous rend confiants que l’humanité va vers son plein accomplissement, c’est-à-dire vers le Christ. Parler de Royaume, c’est souligner le caractère communautaire du Salut.

Et il nous revient de faire de notre humanité et de sa diversité, une seule famille royale. Ce qui caractérise cette famille, c’est le service, la bienveillance, la solidarité, la compassion, c’est l’attention aux cris des autres, c’est l’empathie. C’est ce à quoi ressemble le cœur du Roi de l’Univers.

Cela est possible si nous avons notre regard fixé sur le visage du Christ-Roi. Pour donner sens à notre vie, il faut en fixer le but, or ce but c’est évidemment le visage du Christ, le Christ, Roi de l’univers et vainqueur du Mal par le Bien.

 

Le Christ est présent aussi et surtout dans les pauvres, les petits, les démunis, tous ceux qui souffrent. Et si le Christ est présent en eux, ils sont symbole et présence du Royaume. Nous tourner vers eux avec un regard d’amour permet au Christ de nous reconnaître et de nous inviter à prendre place sa droite. Nous ne sommes sans doute pas appelés à aimer jusqu’à mourir pour ceux qu’on aime, mais à donner notre vie jour après jour, comme les parents le font pour leurs enfants. En ce temps de crise sanitaire, la pandémie fait certainement de pauvres et de prisonniers chaque jour à plusieurs niveaux. Il suffit d’ouvrir les yeux autour de soi.
Encore une fois, posons-nous la question : ‘’quel sens je donne à ma vie ? Sens pris dans ses deux dimensions : direction et signification. En fait, c’est chercher au fond de moi mon désir profond à devenir qui je suis en temps qu’enfant de Dieu. Cette découverte est d’une grande puissance, puisqu’elle façonne et dirige toute ma vie. Par notre façon d’être, nous sommes une invitation pour les autres à devenir à leur tour, bénédiction. Ainsi, la royauté du Christ s’étend au point de devenir une grande famille royale.
En ce dernier dimanche du temps ordinaire, acceptons de recevoir la bénédiction de Celui qui nous invite à devenir bénédiction pour ceux qui nous entourent. Alors nous participerons à la croissance de la royauté du Christ.

Donnons sens à nos vies avec le Christ, Roi de l’univers ! Ça commence aujourd’hui ! Amen !

 

Messe anticipée – Samedi à 18h 30

Chers Paroissiens,

En complément de la messe du dimanche, à partir du 21 novembre 2020, une   

messe anticipée aura lieu le samedi à 18h 30 au Béguinage afin de pouvoir

accueillir le plus grand nombre d’entre nous.

Un maximum de 30 personnes sera autorisé. Nous vous demandons donc de

réserver votre place pour la célébration.

Une confirmation vous sera envoyée par le bureau.

Nous remercions le Père Augustin, l’équipe des animateurs ; Yannick,

Géraldine, Marie et Michel ainsi que Fernand et Arnaud, les sacristains, pour

leur engagement et leur disponibilité.

PS Les protocoles sont les mêmes que ceux déjà mis en place pour la messe du dimanche

Le Bureau

Homélie du Père Augustin – Dimanche 15 Novembre

33eme DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE/ ANNEE A

Proverbes 31, 10-31
Psaume 127
1 Thessaloniciens 5, 1-6
Matthieu 25, 14-30

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Ecouter l’homélie:

 

Chers frères et sœurs,

Nous sommes le 33eme Dimanche du Temps Ordinaire de l’Année A. Le thème de notre méditation s’intitule : ‘’soyons fidèles en peu de chose’’.
Jésus raconte une histoire des serviteurs à qui leur patron avait confié sa fortune avant de partir en voyage. Le talent en question n’est pas nécessairement de l’ordre intellectuel ni des aptitudes humaines. C’était du métal, du vrai qui pesait 35 à 60 kg et représentait une somme importante.
Au-delà de ce métal bien que précieux, Jésus parle en réalité d’un autre genre de dépôt : la nature à cultiver et protéger, les conditions de vie à améliorer et à humaniser, les capacités de chacun à se développer, ou enfin l’annonce de l’amour de Dieu pour tous. En court, commencer le Royaume de Dieu en incarnant l’amour de Dieu.
Les deux premiers serviteurs sont apparemment présentés pour le suspense. Eux ont fait ce qu’il fallait, et on se demande naturellement ce qui va arriver au troisième. Le troisième met son talent en terre! Résultat, il ne rapporte rien sinon de la frustration et de la déception du côté du maître. Quand Matthieu écrit son évangile, les chrétiens ont déjà longtemps cru que le retour de Jésus allait être immédiat. Mais la fin du monde se faisait toujours attendre. Ils avaient relâché et douté. En leur redisant la parabole des talents, Mathieu les invitait donc au courage et à l’action, à l’endurance et à la persévérance. Sans doute il visait surtout les pharisiens et les scribes qui pensaient être de bons serviteurs de la Loi et qui la mettaient à l’abri de toute déformation. Ils l’enfouissaient dans des formules et des règles minutieuses. Le message de Dieu était ainsi en sécurité. Que pouvait-on leur reprocher ? Et Jésus leur déclare : “De ce trésor, de cette Parole qui est semence de vie, qu’en avez-vous fait ?”
En réalité, la question est : que faisons-nous de notre baptême et de la Parole de Dieu qui nous est confiée? En bref, Jésus décrit deux manières contraires de gérer sa vie : ou bien sous le registre de la confiance, ou dans la peur et le soupçon. La foi et l’amour, la confiance et la générosité ne peuvent rester enfermées. On ne peut étouffer le Bien et le Beau pour longtemps. Le troisième serviteur est traité de mauvais parce qu’il a pris Dieu pour quelqu’un de dur et qui fait peur. Dieu n’est qu’amour. Répondons à l’amour par le même don. Le cœur qui aime ne craint ni ne soupçonne jamais. Il fait confiance. Il exerce ses talents d’une manière créative. Et nous, quel sens donnons-nous à toutes nos activités de ce monde ? Que faisons-nous de nos talents et des opportunités qui nous sont offertes ici et maintenant ? Que faisons-nous de notre condition présente de marié/e, de fiancé/e ou de célibataire ? Sommes-nous disposés à grandir, à nous développer ou préférons-nous nous plaindre, condamner notre passé sans vivre pleinement notre présent ? Enterrons-nous ou semons-nous ? Avons-nous assez de temps pour notre propre développement ou croissance ? Veillons à ne pas nous enterrer vivants. Soyons des ‘’serviteurs fidèles en peu de chose’’! Que Dieu nous y aide ! Amen !

Garderie dimanche 15 novembre au 35C

Chers paroissiens,

Comme annoncé précédemment, une garderie sera proposée pour les enfants en dessous de 4ans ce dimanche 15 novembre.
Elle se tient au 35C, juste à côté de l’église. N’hésite pas à nous déposer les enfants avant la messe.
Nous viendrons chargé de jeux et de livres.
Contact si nécessaire Pierre Olivier:

+33 6 69 12 61 46

Pierre Olivier

Homélie du Père Augustin – Dimanche 8 Novembre

32 EME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE/ ANNEE A

Première Lecture :Sg 6,12-16
Psaume :62
Deuxième Lecture :Th 4,13-18
Evangile :Mt 25, 1-13

Cliquez ici pour les protocoles établis pour les messes : https://atomic-temporary-66557076.wpcomstaging.com/2020/10/15/protocoles-pour-les-messes-au-beguinage-3/

 

Ecouter l’homélie:

Chers frères et sœurs,

Le thème de ce 32eme Dimanche s’intitule ‘’Redoublons de vigilance dans l’attente de l’Epoux’’. L’Evangile nous présente dix jeunes filles à une noce. Il fait nuit. Elles sont toutes munies de leurs lampes et attendent l’époux annoncé. Cinq d’entre elles sont sages, et les cinq autres sont folles. Les folles n’ont aucune réserve d’huile avec elles, mais les sages en ont prévu. Elles ont su évaluer la situation et les risques d’attente et s’y sont bien préparées. Car l’époux pourrait tarder. Il leur faut en conséquence s’équiper d’une quantité d’huile suffisante pour tenir éventuellement plusieurs heures, et éclairer ensuite le cortège jusque dans la salle des noces. Elles sont attentives, responsables et vraiment en attente. La suite nous le prouve. Mais les ‘folles’, elles, sont très peu concernées. Elles sont là pour se faire voir, faire partie du groupe juste pour augmenter le nombre. Elles sont très peu intéressées à l’arrivée de l’époux et la part qu’elles ont à prendre à la fête. Apparemment, l’apparence leur suffit. Soudain, l’époux est là. C’est la débandade chez les folles car elles n’ont plus de quoi rallumer leurs lampes. Sans honte, elles se tournent vers leurs compagnes pour leur réclamer ce qui leur manque. Mais il est trop tard :’’nous avons juste ce qu’il nous faut’’ rétorquent les filles sages. On a vite fait de crier à l’égoïsme et à l’individualisme. Rien de tout ça. Chacune est renvoyée à sa responsabilité personnelle. Pire, l’époux leur répond : ‘’Je ne vous connais pas’’. Un peu comme en écho à leur mépris de sa personne. Elles n’ont pas fait leur part alors qu’il en était encore temps, elles ne peuvent plus tricher maintenant. Elles ont laissé mourir en elles le désir de Dieu.

Chers amis, ‘’Veillons’’. Veillons, non seulement dans la prière mais aussi dans toutes les situations concrètes et pratiques qui concernent notre monde. C’est de la vigilance qu’il est vraiment

J

question. A nous qui avons le goût de vivre et de servir c’est un appel qui est du quotidien. La vigilance des femmes sages s’inverse ici dans la négligence des folles. Il ne s’agit pas d’un simple oubli. Ce serait trop facile. Il est question d’irresponsabilité et même d’un refus de collaborer. Elles ne semblent pas vraiment préparées à attendre en conséquence. ‘’Hypocrites’’! s’exclame Jésus face aux pharisiens. L’hypocrisie ici, c’est l’art de prétendre ne pas voir la réalité en face et le refus de s’y investir personnellement. C’est une démission. Jésus nous pousse à un petit exercice de discernement. À nous ensuite de l’appliquer en le mettant en pratique. C’est long d’attendre le Christ, l’Epoux. Mais c’est cela le prix de la course. La question de la foi ne se règle pas comme l’on ferait un retrait de billets de banque. Cela prend du temps et quelques fois des contradictions. D’où la nécessité de la sagesse resplendissante de Dieu : ‘’Celui qui la cherche ne se fatiguera pas, il la trouvera assise à sa porte. Celui qui veille en son honneur sera délivré du souci’’. Attendre Dieu, c’est chercher le carburant qui va dans la lampe : le carburant de la sagesse de Dieu que nous trouvons dans la foi et dans l’Ecriture Sainte. Si nous ne nous appuyons que sur nous-mêmes pour chercher Dieu, nous ne tiendrons pas longtemps la route : notre lampe va s’épuiser. Osons risquer d’attendre. L’huile de la lampe est pour nous ce don de la persévérance spirituelle transmise à travers notre baptême, notre confirmation et peut-être les autres sacrements. : la puissance de la sagesse de Dieu est déjà remise entre nos faibles mains. Faisons-en bon usage ! Ne ratons pas maintenant le rendez-vous de l’amour. N’oublions pas Dieu, notre fiancé. Puissions-nous veiller dans l’espérance, le désir et l’action dans la prière ! Vigilance, s’il nous plaît !

 

 

Garderie dimanche au 35C

Chers paroissiens,

Comme annoncé dimanche dernier, une garderie sera proposée pour les enfants en dessous de 4ans.
Elle se tient au 35C, juste à côté de l’église. N’hésite pas à nous déposer les enfants avant la messe.
Nous viendrons chargé de jeux et de livres.
Contact si nécessaire Pierre Olivier:

+33 6 69 12 61 46

Pierre Olivier

 

Homélie du Père Augustin – Dimanche 1 Novembre

31EME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE/ANNEE A

Première Lecture : Apocalypse de saint Jean : 7, 2-4.9-14
Psaume : 23
Deuxième Lecture : Jn 3,1-3
Evangile : Mt 5, 1-12a

Cliquez ici pour les protocoles établis pour les messes : https://atomic-temporary-66557076.wpcomstaging.com/2020/10/15/protocoles-pour-les-messes-au-beguinage-3/

 

Ecouter l’homélie :

 

Chers frères et sœurs,

Bonne Fête de la Toussaint !

Nous célébrons la Fête de Tous les Saints. Le thème de ce dimanche s’intitule : ‘’Notre Sainteté commence aujourd’hui’’. Les Saints sont les frères et sœurs qui nous sont donnés en exemple pour grandir sur le chemin de sainteté. Ils ont passé leur vie à être doux comme Jésus. Ils nous inspirent et nous stimulent. Par leur modèle de vie ils nous rassurent que la vie de sainteté est aussi possible pour chacun de nous. Ils sont ceux et celles qui par fidélité à la parole de Dieu ont posé des actes concrets et qui ont reflété les Béatitudes. Les Saints, ce sont ceux et celles qui ont cherché et trouvé la face du Seigneur en leurs prochains. Les quatre lectures d’aujourd’hui affirment clairement qu’il y a plus de ‘’saints’’ et de ‘’sauvés’’ qu’on ne peut l’imaginer. Vivre les Béatitudes évangéliques est un chemin sûr pour y parvenir.
L’Evangile est une invitation à être heureux afin de faire des heureux à côté de nous. Aimer et accepter d’être aimé : c’est le secret du Bonheur, c’est le début de la sainteté.
Le Saint, c’est ‘’le pauvre de cœur’’, celui qui n’est pas nécessairement accroché à sa sécurité. C’est celui qui se laisse souvent conduire par Dieu sur les sentiers de l’inconnu. Le Saint, c’est l’Homme qui refuse la violence sous toutes ses formes, celui qui tient compte des autres autour de lui. Il fait reculer la brutalité grâce à la non-violence et au droit de vie des autres. C’est celui qui pleure avec ceux qui pleurent pour quelque raison que ce soit. L’amour recrée et redonne vie. Il nous met en marche pour la sainteté. L’amour engendre la douceur. Le Saint, c’est celui qui non seulement prêche la miséricorde mais la vit et s’engage à donner à l’autre la possibilité de se relever d’un échec. C’est celui qui croit fermement qu’aimer, c’est pardonner et avancer. Le Saint, c’est celui qui ‘’porte la marque du Dieu vivant” qui nous rend pleinement “semblables à lui’’. Si nous essayons de vivre la pauvreté du cœur, la douceur, la pureté, la soif de justice, la miséricorde, la paix et la vérité, nous vivrons chaque jour notre vie de sainteté déjà sur terre.
Peut-être qu’en lisant la vie de nos saints patrons, nous pourrons découvrir au quotidien, le bonheur caché de la sainteté. Sainte Monique a prié avec persévérance pour la conversion de son époux et de son fils Augustin. Sainte Thérèse d’Avila croyait en la puissance de la prière. Mère Teresa s’est consacrée pour les pauvres. Les Saints ne sont pas morts. Ils vivent parmi nous. Quant à nous, n’attendons pas notre mort pour devenir saints. La sainteté commence aujourd’hui. Elle commence dans mon environnement immédiat à travers de petites choses. Que tous les Saints du Ciel intercèdent pour nous. Amen !