Archives mensuelles : novembre 2017

Cours en ligne « De l’Ancien au Nouveau Testament »

En janvier 2016, l’équipe SINOD proposait le tout premier MOOC du Collège des Bernardins, « De l’Ancien au Nouveau Testament ». Enseigné par le Père Jean-Philippe Fabre, ce cours en ligne rassembla 6 000 participants du monde entier autour d’une étude de l’articulation entre les deux parties de la Bible chrétienne. Ce MOOC lança à la fois la communauté SINOD forte désormais de 16 000 étudiants et sa collection « Théologie ».

Deux ans après, à partir du lundi 8 janvier 2018, le SINOD reprends « De l’Ancien au Nouveau Testament » pour celles et ceux qui ne l’auraient pas suivi à l’époque ou qui souhaiteraient le suivre une seconde fois. Même contenu, même déroulement, mais quelques nouvelles ressources pédagogiques qui permettront aux étudiants de la première heure de revenir avec plaisir.

Pour toute information, inscription (gratuite) et pour découvrir la vidéo de présentation, consultez le site du cours.

Nouvelle traduction du Notre Père

Le 3 décembre , le premier dimanche de l’Avent, une nouvelle traduction du Notre Père entrera en vigueur. Les fidèles catholiques ne diront plus désormais : « Ne nous soumets pas à la tentation » mais « Ne nous laisse pas entrer en tentation ».

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Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre-nous du Mal.
Amen

 

Nous vous invitons à consulter ce très bon article publié sur le site de la Conférence des Évêques de France pour une explication des raisons expliquant ce changement : La nouvelle traduction de la Bible présente une modification notable de la 6e demande du Notre Père.

La nouvelle traduction, « Ne nous laisse pas entrer en tentation », écarte l’idée que Dieu lui-même pourrait nous soumettre à la tentation. Le verbe « entrer » reprend l’idée ou l’image du terme grec d’un mouvement, comme on va au combat, et c’est bien du combat spirituel dont il s’agit. Mais cette épreuve de la tentation est redoutable pour le fidèle. Si le Seigneur, lorsque l’heure fut venue de l’affrontement décisif avec le prince de ce monde, a lui-même prié au jardin de Gethsémani : « Père, s’il est possible que cette coupe passe loin de moi », à plus forte raison le disciple qui n’est pas plus grand que le maître demande pour lui-même et pour ses frères en humanité : « Ne nous laisse pas entrer en tentation ».